Les manifestation déclenchées le 28 juillet en Guinée ont débouché sur un affrontement entre forces de l’ordre et protestants. Selon le bilan dressé par les organisateurs des manifestations, l’armée et les forces de l’ordre ont tué plusieurs personnes.
La Guinée a connu des heures chaudes du 28 au 29 juillet. A l’appel du FNDC, appuyés par certains leaders de l’opposition dont Cellou Dalein Diallo et Sydia Touré, des Guinéens sont descendus dans les rues de la capitale Conakry. Un défi aux autorités de la Transition qui n’avaient pas autorisé les rassemblements. Et ce que beaucoup craignaient est arrivé. Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants.
Dans plusieurs quartiers, les forces de l’ordre sont parvenus à maintenir l’ordre en dispersant les manifestants avec la dissuasion ou à l’aide de grenades lacrymogènes. Mais dans les secteurs favorables à l’opposition, le maintien d’ordre a dégénéré en affrontements. Des batailles rangées entre policiers, gendarmes et manifestants de l’opposition ont été constatées.
Malheureusement, l’on déplore de nombreux matériels et humains. Le FDNC note que les forces de l’ordre ont ouvert le feu et tué au moins 5 manifestants dont 4 dans la seule journée du vendredi 29 juillet. Ce mouvement né pour contrer le 3e mandat d’Alpha Condé indique aussi qu’il y a un certain nombre de Guinéens blessés. Chez les forces de l’ordre également, on note des blessés et des véhicules caillassés.