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La Guinée-Equatoriale payera une amende de 150 millions d’euros à Orange…Explications

L’information est rapportée par nos confrères de Jeune Afrique. Selon ce média panafricain, la Guinée-Equatoriale payera dans les prochains jours une amende de 150 millions d’euros à Orange, qui a fait condamner l’état guinéen en juillet 2014.

C’est le vendredi dernier, après deux jours d‘âpres négociations, que Malabo a accepté de verser cette somme à son ancien partenaire. Tout a débuté en novembre 2014 quand le pays d’Obian Nguéma a été condamnée par la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Paris à cette amende consécutive à un contentieux sur le droit de sortie d’Orange. Selon Jeune Afrique, A l’époque Orange détenait 40 % du capital de l’opérateur Guinea Ecuatorial de Telecomunicaciones (Getesa), aux côtés de l‘État équato-guinéen. En 2011, quand la gouvernance de la Getesa revient à l‘État, Orange entend revendre ses parts à un autre acquéreur.

Mais Orange révèle, n’avoir jamais pu exercer ses droits. C’est ainsi qu’un verdict a été rendu par la CCI qui obligeait Malabo à payer 132 millions d’euros à l’opérateur français, auxquels s’ajoutaient des intérêts. Cependant, la décision rendue n’a pas du tout été acceptée par la partie équato-guinéenne qui avait lancé une procédure d’annulation de la sentence menée par l’avocat bordelais Jean-Charles Tchikaya.

Toutefois, Malabo précise que le désaccord ne se situait pas au niveau d’un quelconque “arrangement financier”, mais plutôt sur “les modalités” de cet arrangement.

Cette journée de vendredi aura en tout cas l’avantage de refermer un conflit ouvert vieux de près de cinq ans qui opposait l’opérateur français à la Getesa. En 2011, Orange avait notamment justifié son départ par des “problèmes de gouvernance” au sein de la Getesa lui ayant porté “de graves préjudices”, et accusait son partenaire de violation d’un accord signé en 1994 entre les deux parties.

Avant que l’affaire ne soit portée devant la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, de nombreuses tentatives de concilition ont été menées, entre autres sous les auspices de l’ancien ambassadeur de la Guinée équatoriale en France, Federico Edjo Ovono. Mais en vain.

Yao Junior L

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