Guillaume Soro demande à Macky Sall et Buhari de renouer le dialogue avec le Mali
Guillaume Soro fait partie des personnalités politiques africaines qui ne comprennent pas les sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Dans une seconde déclaration, le leader du mouvement GPS explicite sa position sur la situation de crise au Mali. Il ne passe pas par quatre chemins pour asséner ses vérités aux chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest, tout en plaidant auprès de deux d’entre eux.
Guillaume Soro suit de près la situation au Mali. Depuis son lieu d’exil, il prend une position claire pour la junte et le peuple malien. Comme Laurent Gbagbo, Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly et bien d’autres personnalités, Guillaume Soro n’est pas d’accord avec la CEDEAO. Ce d’autant plus que la junte au pouvoir est en train de stabiliser la situation sécuritaire, seul gage pour l’organisation d’une élection démocratique et transparente, mais surtout sécurisée.
Cependant, vu le raidissement des positions de part et d’autre, Guillaume Soro se veut diplomate. Pour ce faire, il adopte une posture de plaideur en faveur du Mali. A cet effet, il exhorte les chefs d’Etat de la CEDEAO à sortir de leur hermétisme et à privilégier ardemment la voie du dialogue. Un dialogue qu’il souhaite gagnant-gagnant. Soro demande expressément aux Président Macky Sall du Sénégal et Buhari du Nigéria de s’impliquer.
« J’intercède humblement auprès de mon aîné le président Macky Sall du Sénégal et du doyen le Président Muhammadu Buhari du Nigeria, afin qu’ils usent de leur leadership pour renouer le fil du dialogue entre la CEDEAO et la République sœur du Mali« , plaide Guillaume Soro. Pour lui, il est impérieux de renouer ce fil du dialogue qui devrait soulager les Maliens tout en préservant l’image de la CEDEAO. Il croit que cela est possible.
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De plus, Guillaume Soro appelle « les intellectuels du continent pour qu’ils se joignent à cette initiative pour apaiser la situation et repenser les sanctions prises contre le Mali et imméritées par le peuple malien« . Enfin, Soro dénonce le recours systémique des résolutions de l’ONU qu’il juge « inopportun voire contre-productif ». Tout comme l’insistance à organiser des élections dans le contexte d’insécurité au Mali.