Côte d’Ivoire: « aucun intérêt à garder des gens en prison », dixit Soro Guillaume
Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a fait une déclaration, en réponse à la question des prisonniers politiques pro-Ggagbo. Sur cette question selon Koaci, il a été clair: « il n’y a aucun intérêt à garder des gens en prison« .
L’honorable Soro a fait sa déclaration en France, dans le cadre d’une rencontre qu’il devait avoir avec Alain Toussaint, l’ex conseiller de Laurent Gbagbo, en prison à la Haye. Si lors de la rencontre, aucune déclaration n’a été faite, ce que l’on sait au moins, c’est qu’elle a tourné autour des sujets liés à la réconciliation, la paix en Eburnie.
Le président du parlement ivoirien, depuis ces derniers mois, a pris son bâton de pèlerin pour multiplier les signes et les actes d’ouverture en direction des caciques de l’ancien régime. Ceci, au nom du «pardon et de la réconciliation», rapportent des médias locaux ivoiriens.
Sur ce sujet, l’ex conseiller de Gbagbo avait déjà, dans une interview, plaidé en faveur de la libération des prisonniers de la crise post-électorale, pour lesquels il préconise le vote d’une « loi d’amnistie ». La grande question est de savoir, si le gouvernement d’Alassane Ouattara s’inscrit dans cette logique.
« Au delà de la dimension marketing de l’initiative ponctuée par un «faites confiance au président Ouattara», ils s’entendront sur une vision d’avenir commune, avec des enjouements du genre «c’est ensemble que nous devons construire la Côte d’Ivoire», rapporte Koaci.
L’on se rappelle que, lors de la session ordinaire 2017 du parlement ivoirien, M Soro avait prononcé un discours qui avait été apprécié par les uns et les autres.
C’est un discours qui fait une large présentation des problèmes de la société ivoirienne. Ce qui retient notre attention est que le président de l’Assemblée nationale est dans une dynamique d’apaisement et de cohésion. « Pourquoi avoir honte de demander pardon, quand on a commis du tort à son prochain », avait déclaré M. Guillaume Soro dans son discours.
Yao Junior L