L’armée russe est montée d’un cran dans sa politique de dissuasion militaire contre les envois de matériel militaire en Ukraine. Après des menaces verbales, Moscou a envoyé un signal fort en bombardant des sites militaires dans la banlieue de la capitale ukrainienne, Kiev. Et Poutine a averti qu’il pourrait faire encore plus mal…
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu le dimanche 5 juin que Moscou frapperait de nouvelles cibles si les Occidentaux fournissaient des missiles de longue portée à l’Ukraine. Avant, la Russie avait lancé des missiles de haute portée sur des équipements militaires que l’OTAN avait fait convoyer à Kiev. A la suite de cette frappe, Vladimir Poutine s’est voulu sans équivoque avec ses adversaires occidentaux.
« Si des missiles de longue portée sont livrés à l’Ukraine, « alors nous tirerons les conclusions appropriées et utiliserons nos armes (…) pour frapper des sites que nous n’avons pas visés jusqu’à présent », a déclaré Vladimir Poutine. La Russie entend ainsi dissuader les Etats-Unis et l’Europe sur leur volonté d’allonger la crise en fournissant des armes à l’Ukraine.
Il y a 72h, le porte-parole de l’armée russe avait annoncé que «Des centaines de mercenaires étrangers en Ukraine ont été éliminés par des armes de haute précision à longue portée peu de temps après leur arrivée sur les lieux où ils devaient recevoir un entraînement supplémentaire». De plus, le général Konachenkov a indiqué que l’armée russe frappe aussi en profondeur à l’ouest.
« En outre, 27 zones d’accumulation du personnel et du matériel militaire des forces armées ukrainiennes ont été ciblées, deux postes de commandement ukrainiens, six entrepôts de missiles et d’artillerie, de munitions et de carburant ont été détruits« , dans la ville d’Odessa, affirme le porte-parole de l’armée de la Fédération de Russie.