L’automédication est dangereuse. Surtout durant la grossesse. Même s’il existe des maladies bénignes, comme le mal de tête, dont tout le monde connaît un médicament qui pourrait le soulager, il faut faire attention durant la grossesse. En effet, les antidouleurs comme l’ibuprofène et le paracétamol viennent de faire l’objet d’une étude portant sur les femmes enceintes. Celle-ci révèle que ces deux médicaments pourraient affecter la fertilité des enfants à naître.
L’étude a été faite par des chercheurs de la Grande-Bretagne, qui conseillent aux femmes enceintes d’être prudentes quant à la prise d’antidouleurs. Pour cause, ils ont découvert que ces médicaments laissent des traces sur l’ADN du futur bébé. Ce qui peut affecter la fertilité future.
Prudence, on limite les anti-inflammatoires
Une autre étude faite par l’Inserm a prouvé que le fait de prendre des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène au début de la grossesse peut perturber les hormones des testicules du fœtus. En outre, une étude a été faite sur les cellules productrices d’ovules qui ont été réduites presque de moitié après l’exposition à l’ibuprofène.
C’est ainsi que l’ibuprofène et le paracétamol ont été testés sur des souris portant des greffes de tissu testiculaire fœtal humain. Au cours d’une semaine, le nombre de cellules germinales donnant naissance aux ovules a été réduit de 40% et ceux donnant des spermatozoïdes de 25%.
Les chercheurs expliquent ce phénomène par les effets des analgésiques sur les cellules germinales.