Côte d’ivoire: Grève des élèves à Bouaké pour réclamer les congés pour la Saint Valentin
Le Ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a pris la décision de ne pas accorder les congés et de renoncer à l’arrêt des cours en raison de la Saint Valentin, la journée réservée à la célébration de l’amour.
Face à cette décision du Ministère, la réaction des élèves ne s’est pas faite attendre. Ces derniers ont organisé une marche de protestation pour réclamer l’interruption des cours, en vue d’aller célébrer la Saint Valentin. Pour ce fait, ils ont manifesté à Bouaké au Centre du pays dans certains établissements. Armés de pierres, ils ont parcouru les grands établissements du publique et privés de la capitale de la région du Gbèkè, pour ordonner à leurs camarades d’arrêter les cours afin d’aller en congé de la Saint -Valentin, comme l’indiquent nos confrères de koaci.
L’un des principaux points où la manifestation a été la plus mouvementée c’était au Lycée moderne2 de Bouaké. Dans cet établissement, l’on a enregistré deux enseignants blessés et deux véhicules saccagés selon le proviseur Seydou Yéo.
L’attitude des élèves reste toujours inexplicable, surtout lorsqu’on se souvient encore il y a quelques jours que ces mêmes élèves avaient manifesté pour demander aux autorités de se pencher sur les revendications des fonctionnaires afin que les cours reprennent.
Selon un élève qui dit ne pas être concerné par cette violence »il faudrait que les dispositions soient prises pendant les congés de pâques pour rattraper le retard accusé suite aux heures perdues lors de la grève des fonctionnaires ».
C’est d’ailleurs ce que la ministre Kandia Camara a fait savoir pour justifier le refus d’interruption des cours.
Rappelons que c’était suite à cette grève des fonctionnaires qui avait duré trois semaines y compris celle des enseignants que la tutelle a décidé de réaménager le calendrier scolaire en supprimant les congés de février prévus normalement du vendredi 17 au 23 février prochain. Il est donc clair que cette manifestation des élèves n’avait pas lieu d’être.