Ghana : un tribunal condamne une Chinoise et l’envoie en prison
Un tribunal ghanéen a mis fin à une affaire débutée en 2017 qui révélait l’implication d’une Chinoise, Aisha Huang, dans l’exploitation illégale de l’or endémique sur la Gold Coast. Le tribunal a déclaré la ressortissante chinoise coupable, l’envoyant effectivement en prison.
L’avocat d’Aisha Huang, Hope Agboado, a révélé que la Chinoise avait été condamnée à une peine de quatre ans et à une amende de 48 000 cédis ghanéens (4 000 dollars) pour avoir établi un réseau minier illégal dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Comme le montre un reportage publié par l’agence de presse américaine Reuters, elle avait dans un premier temps plaidé non coupable avant de changer de position « au fur et à mesure que le procès avançait ».
L’avocat a révélé qu’il avait plaidé pour l’expulsion plutôt que de l’envoyer en prison. Il a ajouté que lui et sa cliente Huang débattent toujours de l’opportunité de faire appel.
Le problème de l’exploitation illégale de l’or au Ghana
Le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest réputé pour ses réserves d’or, a dû faire face au problème endémique de l’exploitation illégale de l’or. De nombreux Ghanéens pauvres ont adopté l’idée d’extraire de l’or illégalement pour résoudre leurs problèmes financiers.
Cependant, le cas d’Aisha Huang a mis en lumière l’implication des étrangers dans ce commerce, notamment les Chinois.
Des scientifiques et des militants affirment que l’exploitation illégale de l’or au Ghana aurait de graves conséquences. Ils ont souligné que cela pourrait causer de graves dommages environnementaux. Cependant, le problème pourrait persister dans la mesure où l’exploitation illégale de l’or a permis à de nombreux jeunes sans emploi du sud du Ghana de trouver un moyen de subsistance.
Le Ghana a récemment perdu sa position de premier producteur d’or en Afrique. Cependant, en juin, le Ghana a retrouvé sa place de premier producteur d’or en Afrique. Cela fait suite à une augmentation de 32 % de la production d’or du pays en 2022 et à une baisse de la production d’or de l’Afrique du Sud.
Plus de 21 pays d’Afrique, troisième producteur mondial d’or, sont impliqués dans l’exploitation aurifère, notamment le Nigeria, la Tanzanie et le Mali.
