La police du Ghana a décidé pour l’an 2022, d’emprisonner tout chef religieux qui prédirait des malheurs pour le pays. Le coupable risquerait jusqu’à 5 années d’emprisonnement. L’information a été rendue publique via un communiqué publié par le directeur des affaires publiques de la police du pays, Alexander Kwaku Obeng.
Le document servirait de prévention contre toute prophétie négative, qui a tendance à créer la psychose. De fait, tout acte du genre serait passif d’emprisonnement relativement au document ci- après.
« Alors que l’année 2021 tire à sa fin, le service de police du Ghana souhaite attirer l’attention des Ghanéens, en particulier des groupes religieux, sur le fait que, bien que nous ayons le droit à la religion, à la liberté de culte et à la liberté d’expression, tous de ces droits sont soumis au respect des droits et libertés d’autrui selon nos lois. »
« Au fil des ans, la communication de prophéties de préjudice, de danger et de mort, par certains chefs religieux, a créé des tensions et de la panique dans la société ghanéenne et a mis la vie de nombreuses personnes dans la peur et le danger »
« Nous voulons avertir qu’en vertu de la loi ghanéenne, c’est un crime pour une personne de publier ou de reproduire une déclaration, une rumeur ou un rapport susceptible de provoquer la peur et l’alarme du public ou de troubler la paix publique, lorsque cette personne n’a aucun preuves pour prouver que la déclaration, la rumeur ou le rapport est vrai. »
« Il est également criminel pour une personne, au moyen d’un service de communications électroniques, d’envoyer sciemment une communication fausse ou trompeuse et susceptible de nuire à l’efficacité du service de sauvetage ou de mettre en danger la sécurité de toute personne ».
« Une personne reconnue coupable en vertu de ces lois pourrait être passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. »
« Nous souhaitons donc mettre en garde tous les Ghanéens, en particulier les groupes religieux et les dirigeants, à être mesurés dans leurs déclarations, en particulier dans la manière dont ils communiquent des prophéties, qui peuvent porter atteinte aux droits d’autrui et à l’intérêt public. »
» Le service de police du Ghana souhaite déclarer officiellement que la police n’est pas contre les prophéties ; nous reconnaissons que nous, les Ghanéens, sommes un peuple religieux qui connaissons et croyons en la centralité de Dieu dans nos vies. »
« La police souhaite assurer à toutes les organisations religieuses que nous nous engageons à assurer une sécurité maximale pendant la nuit du 31 décembre, les services de fin d’année et au-delà. Il ne faut donc pas craindre d’entreprendre les différentes activités. Nous demandons seulement que chacun respecte la loi et soit soucieux du bien-être de chacun. »
« Nous exhortons également tous les Ghanéens à respecter religieusement les protocoles COVID-19 afin de nous protéger, ainsi que nos familles et nos amis, de cette pandémie dévastatrice. »
“Nous profitons également de cette occasion pour souhaiter à tous les Ghanéens un joyeux Noël et une heureuse année 2022.”