Ghana : Le français comme deuxième langue officielle du pays
Le ministre de l’Education nationale ghanéenne a réitéré mercredi 16 mai, l’engagement du gouvernement d’instaurer le français à l’école.
Pourquoi un intérêt pour la langue française ?
Le ministre de l’Education Matthew Opoku Prempeh est revenu sur un engagement du pays pris à Paris.
« Nous avions décidé en France à l’occasion de la signature d’un accord avec la Francophonie pour améliorer le soutien technique et le renforcement des capacités d’enseignement et d’apprentissage du français au Ghana, promouvoir l’enseignement et l’apprentissage du français comme seconde langue officielle ».
Il a par ailleurs expliqué les raisons du pays à porter son choix sur la langue française.
« Le Ghana est entouré de pays francophones et la plupart des pays de la CEDEAO ont le français comme langue officielle. En partant de cette réalité, le gouvernement a conclu que le Ghana a intérêt à poursuivre l’enseignement et l’apprentissage du français pour permettre au pays de mieux s’intégrer dans la sous-région ouest-africaine ».
Le président en exercice devrait s’ériger en exemple puisqu’il maîtrise bien la langue française. Nana Akufo-Addo encourage la jeunesse à prendre ce nouveau défi d’apprentissage comme un stimulant et ce dans leur intérêt personnel.
Notons que le Ghana est entouré de trois pays, le Togo, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Ces trois pays ne parlent que la langue française.
Emeraude ASSAH