Le 07 décembre dernier, ils étaient 15 millions de ghanéens à aller voter, pour élire parmi sept candidats en lice, un nouveau président. Le vote dans son ensemble sur le territoire, s’est déroulé dans le calme, selon plusieurs sources.
Les résultats de l’avis de bon nombre d’observateurs et des sondages, devraient être très serrés et sont attendus dès vendredi. En 2012, John Mahama l’avait emporté face à Nana Akufo-Addo, avec une avance de 300 000 voix.
Alors que la commission électorale n’a pas encore fait son travail, certaines formations politiques déclarent déjà leur candidat vainqueur. Une situation qui a fait réagir le Conseil National de Paix (CNP). L’institution déclare »désapprouver et condamne l’acte ».
En guise d’exemple, le principal parti de l’opposition, NPP, s’est attribué la victoire avec un taux 54,91 % pour son candidat Nana Akufo-Addo. Alors que sur le terrain, le dépouillement est toujours en cours. A la Commission électorale du Ghana, l’heure n’est pas à la panique vis-à vis des déclarations de victoire de certains leaders
Mais, la préoccupation actuelle de la commission électorale, c’est qu’elle est victime d’une cyberattaque, alors que le décompte des voix des scrutins de mardi se poursuit.
D’après les médias locaux, des hackers auraient attaqué le site internet de la commission, publiant du coup, de faux résultats.
Rappelons que les élections présidentielles sont couplées avec les législatives. Les 15 millions d’électeurs auront à élire un successeur ou reconduire le président sortant. Ils vont élire aussi 275 députés.
Sept candidats sont en lice. Mais, l’accès au fauteuil présidentiel se joue entre le président sortant, John Mahama et le candidat de l’opposition, Nana Akufo-Addo, selon les analystes.
Yao Junior L