Ghana/ La cause de la mort de l’ex-président John Jerry Rawlings révélée
C’est un jour triste pour le Ghana. L’ex-président Jerry Rawlings a rendu l’âme le jeudi 12 novembre 2020 à Accra. Le monde politique lui rend hommage, abasourdi.
Selon le Daily Graphic, média officiel ghanéen, John Jerry Rawlings est décédé très tôt ce jeudi 12 novembre de complications cardiaques. L’ex-président ghanéen a rendu l’âme au Korle Bu Teaching Hospital de Accra où il a été rapidement pris en charge. Cependant, d’autres sources pensent que Rawlings pourrait avoir succombé à la Covid-19.
Rawling avait été interné dans cet hôpital pendant une semaine pour une maladie dont la nature n’avait pas été dévoilée. Mais au Ghana, tout le monde a vu la santé de Rawlings se dégrader à la suite du décès de sa génitrice qu’il a enterrée il y a moins d’un mois.
Né en 1947, le capitaine d’aviation John Jerry Rawlings est entré dans l’histoire du Ghana en perpétrant un coup d’Etat pour mettre un terme à l’instabilité de ce pays. En effet, depuis son indépendance, le Ghana était devenu une terre de putschs.
En 1979, il décide de prendre le pouvoir et va engager le Ghana vers des reformes qui feront de ce pays plus tard un exemple de démocratie en Afrique de l’ouest et sur le continent
Fils de Victoria Agbotui, une ghanéenne, et James Ramsey John un chimiste écossais nommé . A l’État civil Jeremiah John Rawlings débute ses études à l’école d’Achimota. Il les poursuivra au collège de la ville, avant de rejoindre l’armée de l’air.
En janvier 1969, il est nommé sous-lieutenant d’aviation. Il poursuit son évolution au sein de l’armée de l’air jusqu’en 1978, année où il est nommé capitaine d’aviation, à 31 ans.
Il était devenu le porte étendard des démocrates africains qui aspiraient à plus de liberté et de démocratie. Sa célèbre phrase sur les conditions démocratiques leur restera en souvenir.
« Ce que nous voulons faire du Ghana, c’est de mettre en place des institutions et pratiques tellement fortes que même si le diable lui même venait à diriger ce pays qu’i ne puisse pas faire ce qu’il veut mais soit obligé de respecter les lois en place. » avait-il professé en 1986.