Georges Weah candidat à l’élection présidentielle du Liberia pour la seconde fois
L’ancien footballeur, George Weah n’a pas abandonné son ambition de devenir le president du Liberia.
Après plus d’une décennie au pouvoir, la première femme élue du pays, la présidente Ellen Johnson Sirleaf, est sensée quitter le pouvoir après les élections présidentielles d’octobre.
Et George Weah qui a perdu face à Mme Johnson Sirleaf lors des élections de 2005 est de nouveau parmi les 20 candidats qui veulent remplacer la lauréate du prix Nobel de la paix.
Le pays d’Afrique de l’Ouest va aux urnes en octobre de cette année. Le vainqueur des élections remplacera Ellen Johnson Sirleaf, qui quitte le pouvoir après avoir servi deux mandats constitutionnels.
La première candidature de M. Weah à la présidence date de 2005. L’ancien Ballon d’or avait alors perdu lors du deuxième tour de scrutin, face à Mme Sirleaf, actuellement au pouvoir. En 2011, il a été candidat à la vice-présidence, mais cela a également échoué.
Contrairement aux élections précédentes où il était sous la bannière du parti du Congrès pour le changement démocratique (CDC), il a fondé, cette fois, une coalition de trois partis dans le but de devenir le prochain président.
« Mister Georges » a toujours dit qu’il compatit à la souffrance des masses libériennes, même s’il a été critiqué par ses adversaires pour son inexpérience à pouvoir servir à la plus haute fonction du pays. Il est actuellement sénateur de la région nord-ouest de Montserrado.
« Je peux faire de la coopération et des collaborations pour que mon peuple travaille et je suis prêt à travailler. J’ai beaucoup fait pour l’Afrique et je pense que dans le processus de gouvernance, je peux apporter plus sur la table « , avait-il déclaré lors d’une interview avec nos confrères d’Africanews.
Le Liberia est retourné à la démocratie multipartite après des années de conflit armé qui a tué des dizaines de milliers.
L’ancien président Charles Taylor purge une peine de 50 ans dans une prison du Royaume-Uni pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.