La défense dans le procès pour meurtre de Derek Chauvin, le policier qui s’est agenouillé sur le cou de la victime jusqu’à ce que mort s’en suive a commencé son discours d’ouverture en affirmant au jury que George Floyd serait mort de drogue et non des actions de Chauvin.
L’avocat Eric Nelson a déclaré au jury qu’il y avait des preuves d’environ plus de 9 minutes de vidéo. Il s’est ensuite concentré sur Floyd se rendant dans un super-marché peu de temps avant la confrontation avec la police.
Il déclare ensuite que les employés du super-marché ont observé Floyd et ont cru qu’il était sous l’influence de quelque chose. Nelson a ensuite soulevé la question de Floyd qui aurait tenté de faire passer un faux billet de 20 $.
Selon lui, lorsque la police a reçu l’appel d’un anonyme à l’intérieur du super-marché, ils ont déclaré que Floyd semblait «ivre».
Lorsque Floyd était à l’intérieur de sa voiture après avoir quitté le marché, il s’était endormi selon ses dires. Pour lui, Gorge Floyd était ainsi sous l’influence de la drogue.
Il ( George Flyod) « a mis de la drogue dans sa bouche pour les dissimuler », rapporte TMZ. Après l’autopsie, un «speedball» aurait été retrouvé dans son système, qui comprend de la méthamphétamine et du fentanyl.
Pour lui, la force que dégageait George ce jour était anormale. Cela était surement dû aux effets de la drogue, selon lui.
Il a noté que Chauvin faisait 1m75 et 63 kg, tandis que Floyd faisait 1m90 et pesait 108 kg, suggérant ainsi que la force utilisée par Chauvin était justifiée. Et que Floyd avait des problèmes cardiaques qui ont été mortellement par la prise de médicaments. Poursuivant, Nelson indique que la foule croissante de spectateurs horrifiés avait en fait exacerbé la situation en traitant de tous les noms Chauvin et les autres policiers.
La défense a imploré le jury de ne pas considérer cela comme un procès de justice sociale, il a plutôt dit qu’il s’agissait d’un procès d’un seul homme.
Un juge de Minneapolis a ordonné le 3 août dernier que les images et vidéos prises le jour de l’arrestation de George Floyd par les caméras des deux agents qui l’ont menotté soient rendues publiques.