C’était au début de cette semaine que le président Gambien son excellence Yahya Jammeh a décrété l’interdiction de l’excision dans tout le territoire de l’Etat de Gambie. Le chef de l’Etat pense que cette pratique, répandue en Gambie, n’était pas motivée par des raisons religieuses.
Cette décision vise à « la protection des fillettes », a assuré Sherrif Bojang, soulignant que le chef de l’Etat l’avait motivée par l’absence de justification religieuse de cette pratique dans l’islam.
Le président Yahya Jammeh a prévenu les parents et les autorités locales qui ne respecteraient pas cette interdiction qu’ils subiraient des sanctions. Selon les commentateurs, les peines devraient être alignées sur celles prévues par la loi en cas de coups et blessures volontaires.
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la Gambie est l’un des dix pays, tous africains, où l’excision est le plus pratiquée, touchant environ trois quarts de la population féminine.