Tôt ce lundi matin, un groupe de militaires a pris d’assaut la radio nationale du Gabon pour annoncer leur prise de pouvoir, et instaurer un conseil national de restauration. Ils reprochaient au président Gabonais Ali Bongo, son discours du 31 décembre dernier, alors qu’il se trouve encore au Maroc suite à une crise d’AVC. Mais les putschistes ont très vite déchanté! Leur chef a été arrêté et deux des leurs ont été tués.
C’est une journée à rebondissements que vivent depuis ce lundi matin, les populations gabonaises, particulièrement celles de Libreville, la capitale. Des militaires qui dénoncent le message à la nation du président Ali Bongo, se sont emparés de la radio nationale, où ils ont fait une annonce pour prendre le pouvoir.
Leur opération aura été de courte durée puisqu’ils ont été repris dans la foulée par l’armée gabonaise.
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Sur le commando composé de cinq soldats, le chef Kelly Ondo Obiang, a été arrêté, ainsi que deux autres membres de son groupe, quand les deux autres ont été tués dans l’assaut lancé par l’armée pour libérer la radio.
La situation est désormais sous contrôle, affirment les autorités.
Jean Ping derrière le coup?
« Nous sommes un partisan de tout ce qui peut amener le Gabon à changer, à obtenir l’alternance. Nous le disons depuis 2016, il faut que le Gabon change dans le sens du peuple. Le peuple a voté Jean Ping en 2016 et il faudrait que cette souveraineté soit respectée comme partout ailleurs où la démocratie évolue. Je ne sais pas si ces militaires sont proches de Jean Ping, car je ne connais pas de militaires qui sont proches de Jean Ping. Je ne peux pas vous dire s’ils sont proches d’un camp ou d’un autre », a déclaré à RFI, Claye Martial Obame Akué, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République, le parti de Jean Ping.
Jean Ping a de son côté annoncé une conférence de presse pour 18h (heure locale) afin de se prononcer sur la situation qui prévaut dans le pays depuis ce lundi matin.
Hartman N’CHO
