New York : Des funérailles où le mort a l’air bien vivant
Une pratique étrange émerge de la Louisiane. De plus en plus de salons funéraires exposent le corps des défunts assis ou debout dans des situations de la vie quotidienne et non couché dans un cercueil comme cela a toujours étéle cas.
Cette tendance hétérodoxe qui gagne en popularité à La Nouvelle-Orléans, trouverait son origine à Porto Rico, mais.
«Nous sommes déjà connus pour avoir des funérailles très colorées et musicales, à La Nouvelle-Orléans, explique Louis Charbonnet, directeur du salon funéraire Charbonnet-Labat. C’est une façon de rendre le processus de deuil moins lourd.»
Son salon a organisé les funérailles de Miriam Burbank, morte à l’âge de 53 ans,au début de ce mois-ci,. On a assis la femme à une table de salon avec une cigarette au menthol entre les doigts et ses lunettes de soleil . Sur la table, on a installé des objets chers à la défunte. C’était une demande de sa famille.
Depuis, le salon funéraire est débordé de demandes pour ces funérailles non traditionnelles.
«Certaines personnes ont demandé à être exposées chez un fleuriste, devant un étang en train de pêcher ou en train de cuisiner devant un four», dit M. Charbonnet.
Critiques
En 2012, il a exposé le corps embaumé d’une vedette locale nommée Lionel Batiste, debout comme s’il se trouvait à un coin de rue, appuyé sur sa canne.
M. Charbonnet déclare avoir reçu quelques plaintes d’autres gérants de salons funéraires mécontents de cette pratique peu orthodoxe.
«On n’enfreint aucune loi. Ce genre de rituel existe déjà dans des tribus d’Afrique et je ne suis pas le premier à le faire aux États-Unis»,
dit M. Charbonnet, ajoutant avoir reçu l’approbation du prêtre de sa paroisse.