Franklin Nyamsi, Conseiller de Soro: « Macron est un voyou, un minable, un menteur »
Le Conseiller Spécial de Guillaume Soro a répondu à l’interview d’Emmanuel Macron dans Jeune Afrique. Ce qu’il pense du président français en dit long sur la colère de la « Sorosphère », mais aussi de nombreux Africains après les propos de Macron. Pour Nyamsi, Macron est tout simplement un voyou qui ne mérite pas de diriger la France.
Dans une conférence en ligne de près de 4H, Franklin Nyamsi a traité Macron de tous les noms d’oiseaux possibles. Ainsi pour lui « Emmanuel Macron a normalement Bac plus 5 ou 6. Il devrait nous dire normalement quel est l’article de la Constitution ivoirienne qui autorise Alassane Ouattara à être candidat pour un 3e mandat. Il ne le dit pas. Donc, c’est un chef d’Etat obscurantiste, c’est un chef d’Etat voyou. Emmanuel Macron, c’est un menteur, c’est un minable, c’est une honte que la France ait un tel type à sa tête ».
Franklin Nyamsi qualifie Macron ainsi « parce qu’il méprise la Constitution du peuple de Côte d’Ivoire. Il n’a pas cité l’article 55. Il prend le peuple de Côte d’Ivoire pour un peuple mineur, il prend le peuple de Côte d’Ivoire pour une chose », s’est indigné M. Nyamsi.
Très en colère du fait que Macron répète « l’argument stupide » de Ouattara qui veut que personne au RHDP ne puisse assumer les fonctions de chef d’Etat à part Amadou Gon et lui, le Conseiller de Soro a prévenu: » Le sang des Ivoiriens versé par Alassane Ouattara dégoulinera sur le front d’Emmanuel Macron ».
Les justifications alambiquées d’Emmanuel Macron sur la problématique des 3e mandats en Afrique montrent bien que les miasmes de la Francafrique sont encore vivaces. Les intérêts français en Afrique commandent toujours les positions des autorités élyséennes dans les dossiers africains.
C’est absolument ce qui rebute les partisans de Guillaume Soro qui ont lu avec une colère noire Macron tentant de justifier le 3e mandat de Ouattara différent selon lui de l’élection d’Alpha Condé. La colère de Franklin Nyamsi, Conseiller Spécial de Guillaume est montée d’un cran lorsqu’il a lu Macron traiter son leader de déstabilisateur.