Nicolas Sarkozy : Ses nuits avec la fille de Jacques Chirac…Explications
Les faits se sont produits longtemps avant que Nicolas Sarkozy ne devienne président de la République de France. A cette époque, il s’était rendu à la lanterne, la future résidence secondaire du chef de l’Etat.
Bien avant que cette résidence ne devienne une secondaire du président de la République sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le pavillon de la Lanterne était réservé au premier ministre. C’est ce qui explique qu’à la fin des années 80, cette résidence située à Versailles, avait été mise à la disposition de Jacques Chirac, alors qu’il était premier ministre de François Mitterrand, de son épouse Bernadette et de leur fille Claude.
D’après la journaliste Emilie Lanez dans son livre « La garçonnière de la République », qui paraîtra le 1er février chez Stock, il n’était pas rare à cette époque que la fille cadette des Chirac passe ses week-ends seule à la Lanterne « sans que l’intendance ait été avertie ou sollicitée ». En réalité, elle ne passait pas ses week-ends seule.
Il faut noter qu’après son diplôme de Sciences-Pô, Claude Chirac aimait bien se ressourcer à Versailles avec des amis. Ces jeunes arrivaient par leurs propres moyens et avec leurs provisions. Ils passaient leurs week-ends « à écouter de la musique, danser au salon ou à bavarder sur les pelouses ». Mais parfois, ils avaient besoin de grandes personnes. Claude Chirac en a fait l’expérience une nuit de mars 1986.
Alors que l’un de ses invités devait retourner au plus vite à Paris, mais n’avait plus d’essence dans son scooter, la fille du premier ministre a sonné à la loge du gardien dans l’espoir d’obtenir de l’aide. L’employé, très serviable, lui a apporté un jerrican d’essence et le jeune homme en question a pu regagner la capitale. Ce n’est que bien des années plus tard, écrit Emilie Lanez, que le gardien finirait par coller un nom sur le visage de ce motard qui s’était en allé au beau milieu de la nuit : Nicolas Sarkozy. A cette époque, il était maire de Neuilly-sur-Seine. Le même Nicolas Sarkozy retrouverait la Lanterne deux décennies plus tard.
