Le père Olivier a été tué lundi 9 août dans l’ouest français de la Vendée.
Un suspect s’est livré à la police et a déclaré avoir tué le prêtre, a indiqué une source proche du dossier à l’agence de presse AFP.
Le suspect, Emmanuel Abayisenga, 40 ans, était en liberté sous caution et en attente de jugement pour avoir incendié la cathédrale de Nantes l’année dernière, mais a avoué le meurtre du père Olivier Maire, 60 ans, à Saint-Laurent-sur-Sèvre plus tôt lundi matin.
Dans un acte de compassion, Olivier avait accueilli Abayisenga, un fervent catholique, dans sa communauté de missionnaires en mai lors de sa sortie de prison sous caution.
“Il a été récemment placé sous contrôle judiciaire, et est parti vivre à Saint-Laurent-sur-Sèvre« , a précisé une source enquêteuse. «Il aurait commis le meurtre lundi matin, avant de se rendre à la police.”
« Les premières preuves suggèrent qu’il a battu sa victime à mort », a ajouté la source.
Abayisenga vivait avec la communauté montfortaine, composée de missionnaires dévoués à saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Les procureurs locaux mènent l’enquête.
BFM TV a rapporté que le Rwandais avait été soigné dans un hôpital psychiatrique en juillet.
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À la suite de l’attaque du lundi, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a tweeté : « Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le meurtre dramatique d’un prêtre en Vendée. »