France – Meurtre du petit Grégory Villemin : nouveau rebondissement après 30 ans
L’affaire Grégory Villemin est une affaire judiciaire française dont le point de départ est la disparition inquiétante, le de Grégory Villemin, âgé de quatre ans. Le corps de l’enfant a été retrouvé quelques heures plus tard, plaqué contre un barrage dans la Vologne, à Docelles, à sept kilomètres en aval de Lépanges-sur-Vologne. Le corps de l’enfant ne présentait pas de trace de violence, mais il avait les jambes et les mains liées par une cordelette sous son ventre.
Le « corbeau »
Au lendemain de la découverte macabre, le père du petit Grégory, Jean-Marie Villemin recevait une lettre anonyme qui revendiquait le crime. La lettre disait : « J’espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con. »L’auteur mystérieux de la lettre avait été surnommé le « corbeau ».
Suite à ces événements, Bernard Laroche cousin germain de Jean-Marie Villemin a d’abord été accusé par sa belle-soeur Michelle Laroche. Ensuite, celle-ci s’est rétractée permettant ainsi à Bernard d’être relâché. Ce dernier fut ensuite tué par Jean-Marie Villemin.
Ensuite, en 1985, des éléments de preuve ont tenu la mère de Grégory, Christine Villemin responsable de la mort du petit. Elle bénéficiera le 3 février 1993 d’un non-lieu.
Analyse d’ADN en 2000
A la demande des époux Villemin, l’enquête est réouverte en 2000. Des analyses d’ADN provenant de la salive du corbeau sur le timbre est effectuée. L’ADN est déclarée inexploitable.
2009
En 2009, le Parisien annonce que l’expertise, réalisée par le laboratoire lyonnais Biomnis (ex-Mérieux), a révélé la présence de deux traces ADN, qui sont celles d’un homme et d’une femme. Ces traces ne sont pas celles des parents de Grégory. Plus tard, on conclut que les traces identifiées ne correspondent à aucun des cent cinquante protagonistes de l’affaire.
2017, rebondissement
Ce 14 Juin 2017, trois personnes sont arrêtées, en lien avec cette affaire. Il s’agit du grand-oncle et de la grande-tante de Grégory Villemin, Marcel et Jacqueline Jacob, ainsi que sa tante par alliance, Ginette Villemin, mis en garde à vue et transférés à Dijon. Une quatrième personne, la grand-mère de Grégory Villemin, est entendue comme témoin, son état de santé étant incompatible avec le régime de la garde à vue. Les qualifications pour lesquelles les personnes arrêtées, citées dans les enquêtes, ont été placées en garde à vue sont les suivantes : complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime