Stratagème de plaideur pour toucher l’affect des juges ? Epanchement émotionnel d’un homme au bout du rouleau ? Nul ne le sait exactement, mais les larmes de Nicolas Sarkozy lors de son procès a été une séquence bien particulière. Les Procureurs, eux, n’ont guère été attendris par ses sanglots. Ils ont requis 4 ans d’emprisonnement dont deux avec sursis.
Nicolas Sarkozy n’a pu supporter le poids de la pression. Lui, un ancien chef d’Etat trainé ainsi en justice depuis une décennie. C’en était de trop pour l’ex-président français qui a poussé des sanglots lors de sa prise de parole. C’est ce que révèle la journaliste Justine Chevalier qui suivait le procès pour la chaine de télévision BFM TV.
« C’est l’ami de ma famille, un membre de ma famille (…) Je le connais par coeur, je lui parle tous les jours depuis tant d’années, c’est comme un frère », disant Sarkozy avec « avec des sanglots dans la voix« , a décrit la journaliste Justine Chevalier. A cette étape du procès, Sarkozy évoquait ses liens avec son avocat Me Thierry Herzog.
Avant, Nicolas Sarkozy se plaignait de la traque dont il est l’objet par la justice de son pays. Et, il en donne la raison: » C’est parce que je suis Nicolas Sarkozy, parce que je suis un ancien président de la République ? Est-ce qu’on a le droit de piétiner mes droits, de me trainer dans la boue ? On n’a pas à me mettre en dessous »