Nicolas Sarkozy, ancien président français, est rejugé en appel pour corruption et trafic d’influence à partir de ce lundi 5 décembre à Paris dans l’affaire des « écoutes », aux côtés de son avocat Thierry Herzog et de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert.
Nicolas Sarkozy se débat comme un beau diable pour ne pas croupir en prison. Condamnée en première instance à 3 ans de prison dont une année ferme, était rentré dans l’histoire française comme étant le deuxième président de la Ve République condamné par la justice, après Jacques Chirac en 2011. Rapidement, il a donc fait appel de sa sentence en 2021.
Sarkozy sera donc devant les juges de la Cour d’Appel de Paris pour tenter de se faire innocenter dans l’affaire des écoutes téléphoniques. L’affaire commence lorsque des interceptions téléphoniques de conversations de Sarkozy et Me Herzog son avocat, font jour début 2014. Leurs deux téléphones avaient été mis sous écoute par les juges chargés de l’affaire du financement libyen de la campagne de Sarkozy.
Les enquêteurs découvrent alors l’existence d’une troisième ligne mise en service le 11 janvier 2014 sous le pseudonyme de « Paul Bismuth ». Sarkozy cachait donc des choses. Son avocat et lui sont sommés de s’expliquer sur cette attitude délictuelle. Leurs dénégations ne vont pas convaincre les juges qui font leur infliger la même peine. Avocat de formation, Sarkozy use de toutes les ficelles pour retarder l’échéance.