France : Dominique Strauss-Kahn accusé de proxénétisme, la justice rend son verdict
Dans la matinée du vendredi 10 juin, l’ancien directeur du FMI était devant les juges du tribunal correctionnel de Lille pour une affaire de proxénétisme. Dominique Strauss-Kahn, dont la carrière avait déjà été brisée pour une frasque s*xuelle sur l’affaire du « Sofitel » à New York, s’est montré discret et peu souriant jusqu’à la fin de l’audience où il a été acquitté.
DSK, actuellement âgé de 66 ans, a cependant reconnu sa participation à ces soirées « libertines » mais il a rejeté en bloc le fait d’avoir su que ses partenaires étaient des prostituées professionnelles. Un point de vue qui a été validé par la justice.
L’ancien homme politique de la gauche française n’a pas été reconnu comme « l’instigateur » de ces soirées, il « a eu un comportement de client non répréhensible aux yeux de la loi pénale », indique le président du tribunal Bernard Lemaire, confirmant par conséquent sa relaxation.
« Aujourd’hui le château de cartes s’est effondré », a déclaré Me Richard Malka, avant d’ajouter : « On a voulu faire à tout prix d’un innocent un coupable, ça n’a pas marché. »
Selon le droit français, lorsqu’un individu incite à recourir à des prostituées, cela est considéré comme du proxénétisme et passible d’une peine pouvant aller jusqu’à dix ans de prison.
Par contre, lorsqu’on est un simple client, cela est autorisé. C’est pourquoi lors de l’ouverture du procès, en février dernier, le président du tribunal avait attiré l’attention des protagonistes à distinguer le droit de la morale.