Dans le nord de la France, à la prison de Lille-Sequedin, la manœuvre de deux jumelles tentant d’échanger leurs places a été déjouée. Agées de 19 ans, elles ont été démasquées par les gardes pénitenciers.
Les faits se sont déroulés ce samedi 26 mai alors que la jeune femme rendait visite à sa jumelle, en prison. Les jumelles avaient enfilé une tenue presque similaire, et une coiffure identique. Ce qui rendait leur identification difficile à l’œil nu. Le gardien de prison, qui a vite fait cette remarque, s’est rendu compte que les jumelles avaient également une allure similaire.
Selon la chaîne France 3, l’agent a décidé de faire une marque sur la main de la visiteuse.
Aux côtés de sa sœur jumelle, le gardien a consacré toute son attention sur elles. C’est ainsi qu’il les a aperçues en train d’échanger un bijou et un vêtement dans le parloir. Pour le personnel pénitentiaire, il était désormais évident que la jumelle voulait s’évader par substitution.
Elles ont vite été interpellées pour passer un contrôle d’identification.
Un contrôle biométrique a ainsi été fait, une technique informatique permettant d’identifier un individu grâce à ses caractéristiques physiques. Le problème est que même la machine n’arrivait pas à les différencier. Pourtant, l’appareil est jugée ultra fiable.
« L’appareil, si fiable, a certifié les deux jumelles pour le même numéro d’écrou », renseigne le syndicat UNSA à travers un communiqué. « Elles avaient juste oublié que lors de l’écrou, les empreintes digitales sont prises. Après un contrôle de ces empreintes par un agent ayant la formation et la compétence pour les interpréter, les deux sœurs ont fini leur périple en garde à vue ». L’une des jumelles condamnée a été ramenée dans sa cellule.