Nicolas Sarkozy a crié toute sa colère lors de la première journée d’audience de son procès pour corruption active et trafic d’influence. L’ancien président français nie tout naturellement les charges à son encontre.
Il ne fallait pas s’attendre à ce que Nicolas Sarkozy arrive au tribunal correctionnel en victime expiatoire. Jugé pour corruption et trafic d’influence, l’ancien président français a dit ne se pas se reconnaitre dans les accusations contre lui.
« Je ne reconnais aucune de ces infamies avec lesquelles on me poursuit depuis six ans« , a déclaré l’ex-chef de l’Etat, lors de sa prise de parole pour ses premiers mots au tribunal correctionnel de Paris.
Après un départ manqué le lundi 23 novembre, du fait d’une requête du co-accusé Gilbert Azibert, le procès devait reprendre cette semaine. Ce dernier voulait un renvoi de l’audience d’ouverture du fait de sa santé déclinante selon lui. Mais la requête a été rejetée après une expertise médicale.
Le procès a donc repris en présence de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, qui a échoué à obtenir le renvoi de l’audience pour des raisons de santé. Cependant, un contrôle sera effectué chaque jour à 15h30 pour évaluer son état de santé.