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Les forces armées de ce pays ouest africain démentent les rumeurs d’un complot de coup d’État

Les Forces armées du Ghana (FAG) ont rejeté les allégations selon lesquelles elles auraient l’intention de « prendre le contrôle du pays » si les élections générales du 7 décembre tournaient à la violence.

Les Forces armées du Ghana (FAG) ont rejeté les allégations selon lesquelles elles auraient l’intention de « prendre le contrôle du pays » si les élections générales du 7 décembre tournaient à la violence.

Dans une déclaration signée par le directeur général des relations publiques, le général de brigade E. Aggrey-Quashie, l’allégation attribuée au directeur exécutif de l’Institut pour la gouvernance démocratique, le Dr Emmanuel Akwetey, dans un rapport de presse du jeudi 22 août 2024, a été qualifiée de fausse.

« Le Dr Akwetey aurait déclaré que le FAG avait menacé de prendre le contrôle du pays si les élections dans le pays devenaient violentes au-delà du contrôle de la police ghanéenne, lors de conférences de presse tenues en 2016 et 2020. Nous souhaitons attirer l’attention du public sur le fait que le FAG ne soutiendra la police ghanéenne que lorsque cette dernière demandera de l’aide, et cela ne constitue pas un renversement d’un gouvernement.

« Les allégations du Dr Akwetey ne peuvent pas être vraies car les forces armées ghanéennes n’ont tenu aucune conférence de presse au cours de laquelle elles ont déclaré leur intention de prendre le contrôle du pays. Nous tenons à préciser que les forces armées ghanéennes n’ont aucune intention d’organiser un coup d’État et qu’elles empêcheront et résisteront à tout individu, groupe ou organisation cherchant à prendre illégalement le pouvoir du gouvernement, soit en agissant seul, soit en collaboration avec une agence de sécurité », a déclaré le communiqué publié le vendredi 23 août.

Les forces armées de ce pays ouest africain démentent les rumeurs d'un complot de coup d'État

Les FAG ont également mis en garde le public contre l’utilisation de son nom pour diffuser de fausses informations et créer la peur et la panique parmi la population.

« Les FAG souhaitent appeler les groupes de la société civile et les médias à cesser d’utiliser son nom pour attiser les tensions politiques dans le pays. Nous exhortons toutes les parties prenantes à s’unir pour garantir que tous les citoyens se sentent libres et en sécurité pour exercer leurs activités légales dans une atmosphère de tranquillité.

« Les FAG, comme toutes les institutions et tous les individus épris de paix, attend avec impatience des élections pacifiques en décembre 2024. Nous appelons donc toutes les institutions et tous les groupes à ne pas associer les FAG à quoi que ce soit qui soit susceptible d’accroître les tensions politiques dans le pays. »

Ahmad Diallo

Je suis Ahmad Diallo, Rédacteur en chef chez AfrikMag. Très friand de lecture, de rédaction et de découverte. Mes domaines de prédilection en matière de rédaction sont la politique, le sport et les faits de société. Email : aDiallo@afrikmag.com

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