Robinho, ancienne star du Real Madrid, du Milan AC et de la sélection brésilienne, a maille à partir avec la justice italienne. Les juges italiens veulent le voir purger une peine de prison.
Robinho est désormais sous mandat d’arrêt international. Lancé par la justice italienne, ce mandat d’arrêt est la suite logique du marathon judiciaire dans lequel le footballeur est empêtré. Robinho a été jugé et condamné en Italie pour une affaire de viol. Le parquet de Milan a émis mardi un mandat d’arrêt international et demandé l’extradition de Robinho, condamné de manière définitive à neuf ans de prison pour viol en réunion, selon les agences de presse italiennes.
S’il est quasiment improbable que Robinho, qui se trouve au Brésil, soit extradé vers l’Italie, la Constitution du Brésil interdisant l’extradition de ses ressortissants, il demeure sous la menace de ce mandat au cas où un pays collabore avec les Italiens.
« Pour nous, c’est indifférent s’il purge sa peine en Italie ou au Brésil. L’important c’est qu’il la purge, surtout vu le délit commis et pour protéger les femmes« , a déclaré à l’AFP Jacopo Gnocchi, l’avocat de la victime qui accuse Robinho. La Cour de cassation italienne avait confirmé en janvier 2022 la peine de neuf ans de prison pour viol en réunion d’une jeune femme.
Cette affaire qui remonte à 2013 a conduit à une condamnation du joueur en 2017. Robinho était en ce moment un joueur du Milan AC. « Au total, quinze magistrats italiens ont estimé que les accusations ont été amplement prouvées. Notre souhait est que le Brésil exécute la sentence« , réclame l’avocat de la victime. Robinho et cinq de ses amis auraient fait boire une jeune femme albanaise de 22 ans « au point de la rendre inconsciente et incapable de résister« . Ils auraient ensuite eu avec elle « des rapports sexuels multiples et consécutifs« .