Paolo Rossi, star du football mondial des années quatre-vingt, est décédé le mercredi 9 décembre à l’âge de 64 ans. Il fut l’un des héros de la Coupe du monde 1982 en Espagne remporté par l’Italie. Une coupe du monde qu’il n’aurait jamais du jouer.
Sa veuve, Federica Cappelletti, s’est chargée d’annoncer sa disparition sur Instagram, permettant aux médias italiens de relayer la terrible nouvelle. C’est elle qui a publié une photo de leur couple avec la légende «Forever » (pour toujours). « Il n’y aura jamais plus quelqu’un comme toi, unique, spécial », a-t-elle aussi écrit sur Facebook.
Paolo Rossi, c’est l’homme qui n’aurait pas dû jouer le Mondial 1982, et qui en est finalement devenu le héros. Il claqua six buts et permit à l’Italie de toucher le saint graal. L’homme avait en effet été suspendu pour trois ans en mars 1980 dans le « Totonero », un scandale de matches truqués et de paris illégaux.
Curieusement, Paolo Rossi est convoqué pour le Mondial 1982 en Espagne, parce qu’il bénéficiait d’une réduction de sa sanction. Tout le monde est pris de court. Mais ce fut un pari pour l’histoire. En 1982, Paolo Rossi frappe par un triplé lors de ce légendaire Italie-Brésil (3-2) qui élimine la Seleçao en demies-finales.
Face à la Pologne, il récidive par un doublé et envoie son pays en Finales. En Finales, c’est encore lui qui ouvre le score contre l’Allemagne qui sera battue 3-1. Il est élu meilleur joueur et buteur. Cerise sur le gâteau, il obtient le Ballon d’Or France Football 1982. C’est son année de gloire. Il connaitra ensuite une carrière en demi-teinte.
Mais, l’histoire du football se souviendra qu’il a constitué avec Platini et Boniek, un redoutable trio qui a glané des trophées comme la Série A, la Coupe d’Italie, la Coupe des Coupes, et la Supercoupe d’Europe. Avec la Juventus de Turin encore, il remporte en 1985, la Coupe des clubs champions face à Liverpool.