Le problème judiciaire à l’actif du fils du président de la Guinée équatoriale sur les biens mal acquis, passe à une vitesse supérieure. Teodorin Obiang, le fils du président de Guinée équatoriale, soupçonné de s’être frauduleusement bâti en France un patrimoine considérable, a été renvoyé en correctionnelle, ouvrant la voie au premier procès français des « biens mal acquis ».
Me William Bourdon, avocat de l’Ong anti-corruption Transparency International France et président de l’association Sherpa a aussi confirmé l’information. « La France va accueillir le premier procès sur les biens mal acquis », s’est félicité William Bourdon, avocat de l’ONG.
Il faut rappeler qu’en mai 2016, le parquet national financier de Paris a ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de Teodoro Nguema Obiang Mangue (surnommé « Teodorin »), pour « blanchiment d’argent, corruption », « détournement de fonds publics », « abus de biens sociaux » et « abus de confiance ».
«En France, entre 2007 et 2011, soit directement, soit par l’intermédiaire de prête-noms ou sociétés écrans, un patrimoine mobilier et immobilier évalué à plusieurs dizaines de millions d’euros», ont relevé les juges dans leur ordonnance rendue lundi.
La France n’est pas le premier pays à lui demander des comptes: en octobre 2014, il avait accepté de renoncer à 30 millions de dollars d’avoirs aux États-Unis, dans le cadre d’un accord passé avec la justice américaine qui le poursuivait pour corruption.
Avec cette tournure, c’est dire que, cela pourrait donner lieu au premier procès d’un responsable visé par l’enquête dite des « biens mal acquis » lancée à la suite d’une plainte des associations Sherpa et Transparency International en 2007
Yao Junior L