Les femmes n’osent pas demander ce qu’elles veulent au lit…Voici pourquoi!
Dans les chants d’amour, les débats d’érudits, les livres de poésie ou de roman, depuis la nuit des temps, on a toujours présenté la femme comme un mystère qui n’est pas facile à cerner. Comprendre le genre féminin est toute une école, même si on dit qu’elles sont coulées dans la même moule, chacune d’elles est un cas particulier.
Le sexologue Valerie Doyen, dans un récent article publié dans la branche féminine du journal en ligne »Le figaro », a essayé de comprendre la raison pour laquelle les femmes ne disent jamais ce dont elles ont besoin au lit avec leurs partenaires. Dans son étude, le sexologue se rend compte que 3 à 4 femmes sur 10 affirment avoir atteint l’orgasme au lit. Selon lui »elles réfléchissent beaucoup trop et ne lâchent pas prise, ce qui les empêche d’accéder à l’orgasme. Elles sont dans le contrôle permanent, par complexes ou peur du regard de l’autre. Elles ont honte de se mettre dans certaines positions qui seraient plus agréables. D’autres se laissent mener, sont passives pendant le rapport sexuel. Mais il faut toujours être un peu égoïste et aller chercher soi-même l’orgasme. »
Pourquoi n’osent-elles pas demander ?
Dans notre culture judéo-chrétienne, la femme doit ménager. Or formuler ce dont on a envie sous-entend que le partenaire n’est pas satisfaisant. Ça touche à la performance et on a peur de blesser, de créer des crispations. Cela explique que les femmes simulent. On craint aussi de modifier notre image. Que va-t-il penser si j’ai envie d’ébats plus « sauvages » ? On passerait de madone à femme libérée, et, pour certaines, ça ne se fait pas. C’est souvent le cas chez les femmes qui deviennent mamans.
Ce complexe fait souvent qu’elles adoptent les positions au lit qui ne favorisent que l’orgasme de l’homme. Et les positions qui aident à les faire atteindre l’orgasme ne sont jamais exploitées. Elles attendent que le partenaire devine. Les zones sensibles, les préliminaires et tout ce qui participe à cette jouissance ne sont jamais pris en compte par la majorité des hommes. C’est ainsi que plusieurs bien qu’étant en couple, finissent par se sentir seules.
Alors comment en parler sans vexer ?
On en discute lors d’un moment à deux mais surtout en dehors du rapport sexuel, pour éviter de le prendre au dépourvu. On aborde le sujet à la maison tranquillement ou au restaurant. Il faut toujours dire le positif pour ensuite rebondir en proposant : « J’ai beaucoup aimé la dernière fois quand tu as fait ça, du coup j’ai pensé que l’on pourrait faire ça ». On partage et l’homme ne pense pas qu’il a fait une erreur. Pendant l’amour, on peut aussi simplement utiliser le langage du corps.