Cette femme albinos sans bras, possède une usine de tissage. Découvrez sa terrible mésaventure!
Une femme tanzanienne atteinte d’albinisme qui a perdu ses bras dans une attaque, est patronne d’une entreprise de tissage.
En 2008, Mariam Staford Bandaba a été violemment attaquée par un gang armé de machettes, qui a essayé de la tuer et de vendre ses restes pour des pratiques occultes. Elle a échappé à la mort, mais de justesse. Les assaillants ont coupé une de ses mains et l’autre a dû être amputé à l’hôpital.
Cela signifiait qu’elle ne pouvait plus gagner de l’argent dans l’agriculture. « Il m’était presque impossible de faire quoi que ce soit. J’ai passé mes jours à rester assise et inactive, et à dormir », a-t-elle révélé. Mais des années plus tard, une œuvre de bienfaisance canadienne et américaine, the Same Sun, a organisé un voyage pour elle au Canada où elle a reçu un bras prothétique. Quand elle est retournée en Tanzanie, elle s’est inscrite pour une formation en tissage.
Il y a six mois, Mariam s’est dotée d’une machine à tisser qu’elle utilise pour fabriquer des pulls, des écharpes et d’autres tenues. « Les bras prothétiques ne m’ont pas seulement donné la possibilité de travailler et de commencer à gagner mon propre revenu, mais a aussi rétabli en moi un sentiment d’autonomie », a-t-elle déclaré.
Les attaques sur les albinos en Afrique sont de plus recrudescentes et selon un rapport de l’ONU sur la discrimination des personnes atteintes d’albinisme, la pauvreté serait à l’origine de ces attaques. Ce même rapport révèle qu’un membre ou organe d’une personne atteinte d’albinisme se négocie autour de 600 dollars à la vente, pouvant aller jusqu’à 75 000 dollars pour son corps tout entier.
Pour lutter contre ces attaques, l’ONU a mis en place la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme chaque 13 juin. Une initiative nécessaire pour tenter d’éradiquer les croyances et actes abominables contre les albinos, encore présents dans toute l’Afrique subsaharienne.