France-Présidentielle: Après la décision de François Hollande, voici quelques opinions recueillies…
C’était jeudi 01 décembre, le président François Hollande lors d’une allocution adressée à la nation française a indiqué qu’il renonce à briguer un second mandat à la tête de l’Etat français. C’était à 20h heure locale que l’actuel président de France a fait la grande annonce. Il faut dire que cette déclaration a suscité un flot de réactions.
Pour la presse française, c’est une décision « Respectable. Rares sont les hommes politiques suffisamment lucides pour s’écarter volontairement du pouvoir au nom d’un intérêt plus grand, d’une solidarité nécessaire« , affirme Laurent Joffrin, dans Libération.
Pour Guillaume Goubert du journal la croix, on salue « l’élégance du geste », et le « courage » du chef de l’Etat. D’après lui, « en agissant ainsi, François Hollande rehausse la dignité de l’action publique » et « cela inspire le respect ».
Pour les éditorialistes, même s’il s’agit d’une lucidité, il faut reconnaître que celle-ci a été forcée notamment par l’impopularité du chef de l’Etat. Car ce dernier en se lançant dans la quête d’un nouveau mandat, devait se rendre « au-devant d’une humiliation électorale ».
Pour Arnaud Montebourg, candidat à la primaire à gauche, cette décision de François hollande est une « décision de sagesse ». Invité à la radio France Inter, Montebourg a salué cette “décision de sagesse, lucide, hautement réaliste” qui “permet à la gauche d’envisager le futur”.
“Face à un candidat ultra-libéral (François Fillon, NDLR), il n’est pas possible d’avoir un candidat social-libéral”, a-t-il continué dans un enchaînement. «Ce n’est pas l’échec d’un homme c’est l’échec d’une politique», a-t-il ajouté, pour revenir au bilan de François Hollande.
A la question de savoir si une éventuelle candidature de Manuel Valls changera-t-elle la donne pour lui ? « Je m’adapterai à tout candidat représentant l’orientation sociale-libérale que je combats », a-t-il répondu l’ex-ministre pour qui une éventuelle candidature de Manuel Valls passe par un départ de Matignon.
Ségolène Royal a affirmé qu’elle a conseillé à François Hollande de ne pas se représenter. C’est ce que déclare l’avocat Jean-Pierre Mignard, un ami intime de François Hollande. « Ségolène Royal avait laissé entendre publiquement qu’elle n’était pas favorable à ce qu’il se représente. Ses enfants non plus. Tout cela a joué », affirme-t-il dans Le Parisien, ce vendredi matin.