Ghana: une explosion meurtrière dans une station-service
Deux explosions dans une station-service à Accra plus précisément à Madina atomic Jonction au Ghana, samedi 7 octobre, ont tué au moins sept personnes et entraîné l’hospitalisation de 68 blessés qui pour plusieurs sont dans un état critique, ont rapporté les autorités, dimanche. La cause exacte de l’accident demeure inconnue alors que l’enquête se poursuit.
« Malheureusement, il y a des morts et nous travaillons à avoir les chiffres », a déclaré le ministre adjoint de l’information, Kojo Oppong Nkrumah, à une station de radio locale. « Il y a de nombreux blessés ». Il a déclaré que la flamme initiale était largement maîtrisée et qu’environ 200 policiers avaient été envoyés sur les lieux.
L’explosion qui a eu lieu aux environs de 19h30 GMT a débuté dans une station-service de gaz et s’est étendue à une station-service Totale, se faisant sentir à plusieurs kilomètres
Des résidents effrayés ont fui l’explosion, qui a envoyé une boule de feu géante dans le ciel au-dessus de la ville, et au moins six pompiers et plusieurs ambulances se sont dépêchés sur les lieux.
Une porte-parole de la police, Efia Tenge, a déclaré à l’AFP qu’il s’agissait d’une explosion de gaz, et a ajouté: « Je suis à Legon et j’ai entendu deux explosions. Tout mon bâtiment a tremblé. «
Les autorités de la ville d’Accra ont averti les gens d’éviter la zone, qui abrite également le campus de l’Université du Ghana.
Kobby Boateng, un programmeur informatique, a déclaré qu’il était rentré dans le campus de l’université avec sa petite amie samedi, lorsque l’explosion s’est produite. « Tout à coup, nous avons entendu un boom et le flash d’une explosion, qui a fait trembler le bâtiment et les lumières allumées », a-t-il déclaré.
« Les gens se précipitaient dans leurs chambres. Certains d’entre eux étaient nus et la chaleur qui provenait de cette explosion – mon Dieu, c’était insupportable ».
Un correspondant de l’AFP a déclaré que la zone avait été interdite. Les équipages de pompiers et les ambulances étaient sur les lieux.
Le vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, s’est rendu sur les lieux de l’accident, tôt dimanche, et il a promis que le gouvernement allait travailler à éliminer ce genre de tragédies.
M. Bawumia a rappelé que huit explosions de ce genre se sont produites en trois ans et que c’est beaucoup trop.
Les explosions relancent les souvenirs du 4 juin 2015, lorsque plus de 150 personnes ont été tuées alors qu’elles cherchaient refuge contre les pluies saisonnières et les inondations dans une station-service. Les fuites combustibles flottant au-dessus des eaux ont pris feu, brûlant des bâtiments et la station de remplissage, piégeant les gens dans les véhicules au fur et à mesure que les pompes explosaient.