Côte d’Ivoire : l’ex porte-parole de Gbagbo attaque Soro Guillaume
L’ex-ministre Koné Katinan, Porte-parole de l’ex-Président Laurent Gbagbo a fait un post sur les réseaux sociaux.
Dans ce post, il indique ne pas croire en la sincérité de Guillaume Soro qui demandait il y a peu pardon à plusieurs leaders politiques dont Laurent Gbagbo.
« Ce débat m’indispose et je préfère ne pas m’y mêler maintenant. Il y a des choses que je n’accepte jamais dans ma vie et quand ces choses se présentent à moi, je préfère m’en tenir loin. J’ai appris de ma culture qu’il y a des pardons, qui sont, en eux-mêmes, offensants. Quand ton pardon n’est pas sincère, quand il est dirigé par une recherche d’intérêt personnel, il devient offensant pour celui à qui il s’adresse. Pourquoi demander pardon quand l’on a raison ? », S’interroge l’ex-ministre de Laurent Gbagbo.
Il ajoute par la suite : « Ils ont pris les armes pour, disent-ils, corriger une injustice dont ils étaient victimes, ils ont réussi leur entreprise et ils se partagent les dividendes entre eux, mais pourquoi veulent ils demander pardon ? Alors d’où vient que l’on veuille demander pardon au président Laurent Gbagbo, qu’on traitait d’exclusioniste, là où l’on a contribué à l’enfermer, afin de vivre toute l’harmonie retrouvée ? Quelle est la valeur de ce pardon que l’on sert urbi et orbi entre les protagonistes d’un même conflit ? Je l’ai dit et je continue de le soutenir que tant que les animateurs de la rébellion ne confessent pas publiquement qu’ils ont pris les armes pour mettre, vaille que vaille, un homme au pouvoir, non je ne croirai jamais à leur pardon… Tant qu’ils ne disent pas qu’ils se sont coalisés contre le président Laurent Gbagbo parce que selon eux, de par ses origines, il ne méritait pas de diriger ce pays, non je ne croirai pas… Sur cette question, je suis prêt à croiser le fer avec n’importe qui, y compris avec la personne, pour laquelle j’ai le plus grand respect et la plus grande admiration actuellement : Le président Laurent Gbagbo », a indiqué Koné Katinan
Selon lui, il serait près à quitter le Front populaire ivoirien (FPI) si les cadres Pro-Gbagbo occultaient le débat sur les vraies raisons qui ont motivé Soro et les autres à prendre les armes en 2002.
Emeraude ASSAH