Le taux de suicide des personnes âgées entre 10 et 24 ans a bondi de 56% au cours de la décennie 2007-2017, selon les résultats d’une étude américaine, après une période de stabilité entre 2000 et 2007. Dans le même temps, le nombre de morts par homicides pour cette même tranche d’âge a diminué entre 2007 et 2014 avant de croître jusqu’en 2017.
Le taux de suicide des plus jeunes entre 2007 et 2013 a atteint une moyenne de 3% chaque année, pour s’établir à quelque 7% entre 2013 et 2017.
Le suicide serait dû aux différents problèmes de santé mentale.
Une augmentation des troubles ou maladies mentaux qui pourrait être imputée à la recrudescence des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, source de solitude et dépression, selon une étude de l’Anxiety and Depression Association of America de novembre 2018, citée par Business Insider.
Le 9 septembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé a annoncé que toutes les 40 secondes, une personne met fin à ses jours.
Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 10 à 24 ans, après les traumatismes dus aux accidents de la route. Parmi les jeunes âgés de 10 à 24 ans, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes filles (après les affections maternelles) et la troisième cause de décès chez les garçons (après les accidents de la circulation et la violence interpersonnelle).
Les méthodes de suicide les plus courantes sont la pendaison, l’auto-empoisonnement par les pesticides et les armes à feu. Parmi les interventions clés qui ont fait la preuve de leur efficacité pour réduire le nombre de suicides, on trouve la limitation de l’accès aux moyens de se suicider ; la sensibilisation des médias à un traitement médiatique responsable du suicide ; la mise en œuvre de programmes destinés aux jeunes pour leur permettre d’acquérir les capacités d’affronter les difficultés de la vie ; et l’identification et la prise en charge précoces ainsi que le suivi des personnes à risque.