Selon le bureau du Premier ministre, la ville de Mekelle était sous le « contrôle total » de ses forces. Les opérations militaires, disait-il, sont « complètes et achevées« , le samedi 28 novembre. A l’en croire, l’aéroport, le siège du gouvernement régional et les administrations publiques avaient été repris aux rebelles du Tigré.
Le Premier ministre éthiopien Ahmed Abiy a aussi annoncé que le camp militaire du Commandement nord était lui aussi passé sous contrôle gouvernemental. Une victoire symbolique en ce sens que c’est dans ce camp qu’ont commencé les combats, il y a plus de trois semaines.
Il a par ailleurs fait savoir que les soldats du Commandement du Nord, détenus par les TPLF [Front de libération du peuple du Tigré] depuis le 4 novembre, avaient été libérés.
Cependant, le chef des forces rebelles du nord de l’Éthiopie, Debretsion Gebremichael, a déclaré le lundi 30 novembre 2020 qu’il combattait toujours près de la capitale régionale de Mekelle après sa capture par les troupes gouvernementales.
Debretsion Gebremichael, qui dirige le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a également déclaré à Reuters dans un SMS que des soldats érythréens combattant aux côtés des forces fédérales éthiopiennes avaient été faits prisonniers.