Armement : les États-Unis vont vendre 160 missiles aux Emirats Arabes Unis. La raison !
Les États-Unis vont vendre à leur allié du Golfe, les Émirats arabes unis, 160 missiles de type Patriot pour un montant total évalué à deux milliards de dollars, a annoncé jeudi le département de la Défense.
« Ce contrat d’armement contribuera à la politique étrangère et à la sécurité nationale des États-Unis en renforçant la sécurité d’un allié important qui a été, et qui continue d’être, une force pour la stabilité politique et le progrès économique au Moyen-Orient », a écrit le département de la Défense dans un communiqué rendu public.
Mais si la vente est annoncée, son officialisation est encore assujettie à une décision. En effet, comme pour chaque contrat commercial de ventes d’armes par Washington, c’est le département d’Etat qui a approuvé la « vente possible » de ces 160 missiles aux Émirats et le département de la Défense qui en a informé le Congrès qui peut en théorie s’y opposer, a indiqué le Pentagone qui estime que cette vente renforcera la capacité des Emirats arabes unis à répondre aux menaces actuelles et à venir d’aéronefs et de missiles.
Pour mémoire, les Emirats arabes unis sont un allié des Etats-Unis, mais les relations entre Washington et les pays du Golfe s’étaient tendues sous la présidence de Barack Obama en raison du timide rapprochement qu’il avait amorcé avec l’Iran. Par ailleurs, les Emirats font partie de la coalition militaire arabe au Yémen, conduite par l’Arabie saoudite, qui combat aux côtés du gouvernement local les rebelles Houthis soutenus par Téhéran.
Accord de vente d’armes de $100 mds en vue avec Riyad
Outre ce juteux contrat, la première puissance du monde est près de conclure une série de contrats d’armement avec l’Arabie saoudite pour un coût total de plus de 100 milliards de dollars. Cet accord survenu à une semaine de la visite de Donald Trump à Riyad, a été annoncé vendredi par un responsable de la Maison blanche.
Selon ce responsable, qui a requis l’anonymat, l’accord pourrait dépasser les 300 milliards de dollars sur dix ans, et permettrait de renforcer les capacités de défense de l’Arabie Saoudite, tout en préservant la supériorité militaire d’Israël, allié des Etats-Unis dans la région. « Nous sommes dans les dernières étapes d’une série de contrats », a-t-il précisé. L’ensemble des affaires a été négocié pour coïncider avec le voyage du président américain en Arabie Saoudite, le 19 mai. Riyad sera l’étape numéro un de la première tournée internationale de Donald Trump.