L’avocate des États-Unis, Jacqueline C. Romero, a annoncé que Chidozie Collins Obasi, 29 ans, du Nigéria, a été inculpé par acte d’accusation d’un chef de complot en vue de commettre une fraude par courrier et par fil, de six chefs de fraude par courrier et de 16 chefs de fraude par téléphone. Ce Nigérian risque de finir ses jours en prison, s’il est pris et reconnu coupable des chefs d’accusation en question.
Le Nigérian Obasi est accusé d’avoir monté un puissant stratagème de fraude qui ciblait les Américains par l’entremise d’une campagne de courrier indésirable proposant des emplois illégitimes de «travail à domicile». Ensuite, pendant la pandémie de COVID-19, Obasi a ciblé des hôpitaux et des systèmes médicaux américains en proposant à la vente des ventilateurs inexistants à partir de mars 2020.
En juin 2020, Obasi monte une autre arnaque utilisant des informations d’identité volées de citoyens américains pour demander et obtenir des prêts en cas de catastrophe économique (« prêts EID »). Dans son acte d’accusation, l’avocate des Etats-Unis affirme qu’Obasi a perpétré cette fraude depuis le Nigeria, avec l’aide de complices au Canada et ailleurs.
Cette escroquerie leur a permis de voler plus de 31 000 000 $, l’écrasante majorité de cet argent – plus de 30 millions de dollars – provenant de l’État de New York devait servir à acheter des ventilateurs. S’il est attrapé et reconnu coupable, Obasi encourt une peine maximale de 621 ans de prison, une période de libération surveillée de cinq ans et une amende de 5 750 000 $. Obasi sera également tenu de restituer intégralement les plus de 31 000 000 $ qu’il a obtenus par fraude.
L’affaire a fait l’objet d’une enquête du Federal Bureau of Investigation et est poursuivie par le procureur adjoint des États-Unis, Michael S. Lowe. Obasi est actuellement en fuite et les États-Unis cherchent à le localiser et à l’arrêter.