Les étudiants militaires originaires d’Arabie-Saoudite, une vingtaine environ, ont vu leur séjour de formation interrompu aux Etats-Unis et ils ont été renvoyés dans leur pays. Sur les motivations de cette décision, Washington les soupçonne d’avoir des liens avec le jihadisme et la pornographie juvénile.
Ce qui a mis la puce à l’oreille des autorités américaines, ce sont les révélations de l’enquête sur la fusillade qui avait eu lieu sur une base militaire américaine en décembre dernier et perpétrée par Mohammed Alshamrani un étudiant de la force aérienne saoudienne. L’enquête avait été diligentée par le département de la justice.
A la suite de l’enquête, le secrétaire de presse du Pentagone a déclaré que les étudiants originaires d’Arabie Saoudite « se livraient à des activités qui suscitaient de sérieuses inquiétudes, y compris les médias sociaux contenant du contenu jihadiste ou anti-américain et une sorte de contact avec la pornographie juvénile ».
Comme cela a été indiqué dans le communiqué, cette déclaration fait suite à l’expulsion de 21 étudiants militaires saoudiens du pays, tous impliqués dans les activités illicites ou suspectes.
«Dès notification de ces circonstances, le ministère de la Défense a collaboré avec le Royaume d’Arabie saoudite pour retirer les étudiants de la formation et en consultation avec le ministère de la Justice, le DOD a travaillé avec l’ambassade d’Arabie saoudite aux États-Unis pour renvoyer ces étudiants en Arabie saoudite », ajoute la déclaration du Pentagone.
Pour rappel, trois soldats américains ont été tués et huit autres blessés dans la fusillade déclenchée par Mohammed Alshamrani. « Les preuves montrent que le tireur était motivé par l’idéologie djihadiste », avait indiqué le procureur général William Barr. L’homme a été abattu par la police sur les lieux.
Crédit photo: le sanglier rouge