Ce dimanche, la Corée du Nord a revendiqué l’essai réussi d’une bombe à hydrogène. Mais cet essai a soulevé les condamnations de la communauté internationale et principalement du président américain Donald Trump. Ces actions sont « très hostiles et dangereuses pour les Etats-Unis ».
Dans la même journée, Donald Trump a d’ailleurs convoqué son équipe de sécurité nationale afin de préparer de nouvelles sanctions à l’égard de Pyongyang. Si déjà depuis des mois la tension semblait à son maximum entre les deux pays, ce nouvel essai nord-coréen fait désormais craindre le pire côté américain.
Le Président américain n’est d’ailleurs pas passé par quatre chemins pour exprimer sa colère sur les réseaux sociaux.
« La politique d’apaisement vis-à-vis du régime de Kim Jung-Un est vouée à l’échec. La Corée du Nord est une nation voyou qui est devenue une grande menace et source d’embarras pour la Chine qui essaie d’aider, mais avec peu de succès », a écrit Donald Trump, en plaidant donc pour une nouvelle approche, sans pour autant préciser laquelle.
Pour l’heure, Donald Trump et son équipe de sécurité nationale devraient plancher sur une nouvelle série de sanctions particulières à l’égard de la Corée du Nord, des sanctions qui s’ajoutent à celles déjà prises par les Nations unies.
Le secrétaire américain au Trésor a d’ailleurs fait clairement savoir que « ceux qui font des affaires avec Pyongyang ne pourront pas en faire avec les Américains ». Ces sanctions devraient obtenir l’assentiment du président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, deux dirigeants qui appellent à un durcissement des sanctions de l’Union européenne avec Pyongyang.
Si les Etats-Unis tiennent à préciser qu’ils entendaient travailler avec leurs alliés et avec la Chine, cette nouvelle série de sanctions pourraient être mal perçues par Pékin, l’un des rares pays à encore commercer avec la Corée du Nord et surtout destinataire de 90% des exportations nord-coréennes.