Les officiers de la garde civile espagnole ont pris d’assaut une fête à Tenerife, où environ 60 habitants campaient sur une plage en violation des restrictions préétablies par les autorités. Selon les aurorités espagnoles c’est une « réunion sur la plage pour propager le COVID-19 », dans le but de développer une immunité.
La police, en apprenant l’existence de la fête, est rapidement intervenue samedi matin et y a mis fin, selon un rapport de la police publié le lundi 10 août.
La police a alors ordonné aux jeunes de démonter leurs tentes.
La fête a eu lieu sur la plage de Los Patos à Ténérife aux îles Canaries et les responsables ont averti que la fête était une « menace très sérieuse » pour les citoyens du pays. L’Espagne a enregistré plus de 25 000 nouveaux cas la semaine dernière.
La plage en question est un hotspot nudiste mais a été fermée depuis le début du confinement.
Le conseiller à la sécurité de La Orotava, Narciso Perez, a déclaré que la police avait découvert que la fête a été planifiée sur les réseaux sociaux, le rassemblement « conçu pour aider à la propagation du Covid-19″.
Le service de sécurité de la mairie de La Orotava a déclaré dans un communiqué aux médias : «la garde civile et la police locale ont dégagé la plage de Los Patos où 62 personnes campaient. »
« La Garde civile a intercepté une réunion sur la plage pour propager le COVID-19 dans une zone où l’accès est actuellement interdit. »
La dissolution de la fête est intervenue après que l’Espagne a subi son pire pic de cas de coronavirus ces dernières semaines, obligeant plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et l’Allemagne, à imposer de nouvelles restrictions de voyage renforcées contre l’Espagne.
L’Espagne a signalé près de 26 000 nouvelles infections au cours des sept derniers jours, avec un total d’un peu plus de 361 000.
Dans un rapport similaire, Aux États-Unis plus précisément en Alabama, des jeunes organisaient des soirées Covid-19. Le principe de ces fêtes : le premier convive infecté décroche une cagnotte.