Un homme qui avait été hospitalisé parce qu’on devrait lui arracher une dent, a été victime d’une erreur médicale qui lui a couté sa jambe.
L’histoire se déroule au CHU de Nice en France, où l’hospitalisation pour arrachage de dent du dénommé Alain se complique en méningite bactérienne et suite aux lacunes au niveau du service des urgences l’infection n’a pas été limitée et ce patient a du etre amputé d’une jambe car il n’a pas été soigné à temps.
Alain D. en est ressorti avec une jambe en moins et de longues procédures administratives dans son futur. Cette indemnisation l’a poussé à une seconde erreur, financière cette fois, rapporte Var-Matin.
D’une opération des dents à une amputation de la jambe.
Lorsque Alain D. entre au CHU de Nice en 2002, il veut se faire arracher des dents pour se faire poser des implants plus tard. Il contracte pendant son hospitalisation, une méningite bactérienne qui conduit à l’amputation de sa jambe gauche, un recours extrême et remis en cause. À l’issue d’expertises, il est établi que
« des lacunes au service des urgences ont retardé les soins nécessaires pour limiter l’infection »
Une première erreur a donc été commise auprès de ce patient.
Une erreur du Conseil d’État.
Une fois cette faute reconnue, le long processus d’indemnisation de la victime commence. Le Conseil d’État en mars dernier valide les réparations dues par le CHU pour le préjudice subi par Alain D. C’est à 389.787 euros que l ‘institution fixe l’indemnité. Or le Conseil d’État a enlevé, par erreur, 50.000 euros dus par l’hôpital de Nice en se trompant dans les sommes avancées avant sa décision définitive.