L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré mercredi que l’épidémie d’Ebola était désormais une « urgence sanitaire mondiale ».
Il ne s’agit plus que de l’Afrique, tous les pays du monde entier doivent prendre avec un intérêt majeur, les grandes préoccupations liées à cette maladie.
Le virus a fait près de 1700 morts depuis l’été dernier en République démocratique du Congo. Lors d’une conférence de presse, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a sonné l’alarme.
« Il est temps pour le monde de prendre acte de l’épidémie », a-t-il souligné recommandant néanmoins que les frontières de la RDC avec ses voisins restent ouvertes.
L’urgence sanitaire mondiale est une mesure exceptionnelle, qui n’a été décrétée que quatre fois seulement par l’OMS.
En 2009 pour la grippe H1N1, en 2014 pour la poliomyélite, en 2014 pour l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 11.300 morts dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (Liberia, Guinée, Sierra Leone) et en 2016 pour le virus Zika.
L’épidémie à virus Ebola (auparavant appelée fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle, dont le taux de létalité peut atteindre 90%. Comme son nom l’indique, elle est due au virus Ebola, qui appartient à la famille des filovirus.
Le virus peut être transmis à d’autres personnes au contact de fluides corporels comme le sang.
Les premiers symptômes possibles sont une fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et des frissons. Par la suite, une hémorragie interne provoquant des vomissements ou une toux avec expectoration de sang peut se développer.
Le traitement repose sur des soins d’accompagnement en milieu hospitalier.
Emeraude ASSAH
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