Entrepreneuriat: Grace Kelly se lance dans la vie professionnelle dès l’âge de 17 ans
Ses débuts lui ont permis de se former sur le terrain et d’être au contact de la clientèle. Elle a pu appréhender les bases de son métier. Elle était à l’écoute de ses clients. Et elle observait également le marché au sein duquel elle évoluait.
Diplômée d’un Master 2 en marketing et stratégies commerciales, Grace Kelly Azizet a passé ses six premières années d’expérience professionnelle dans la distribution sélective à la communication dans l’industrie de la mode et du luxe.
Grace Kelly Azizet créé son cabinet de conseil en stratégie de marque et communication 360°, Wild Flowers.
Après cinq ans passés dans des services de marketing et communication, elle crée en 2009 un magazine en ligne. Ce magazine lui permet de devenir pigiste. Ensuite, elle devient chef de rubrique mode et joaillerie. Elle devient également consultante.
À l’âge de 25 ans, elle décide de se lancer dans l‘aventure entrepreneuriale en créant sa propre entreprise. Elle compte parmi ses clients de grands groupes de luxe internationaux tels que LVMH et L’Oréal.
L’idée de créer son agence lui vient fin 2011 quand, pour le besoin d’un article, elle assiste à une édition du salon Ethical Fashion Show.
« J’ai été marquée par l’intervention d’un entrepreneur qui a créé une coopérative de femmes dans le textile au Pérou. Il démontrait qu’il était possible de valoriser des savoir-faire séculaires en créant des pièces à la fois désirables et respectueuses de l’environnement destinées à une clientèle internationale. J’ai eu envie de faire partie de cette chaîne vertueuse en accompagnant des visionnaires qui partagent cette ambition et impactent positivement la vie des communautés locales », se rappelle-t-elle. La symbolique des fleurs sauvages, explique Grace, illustre la volonté de révéler l’authenticité d’une marque dans une approche respectueuse à la fois de l’humain et de l’environnement.
Pour Grace Kelly Azizet, la jeunesse africaine a besoin de « rôles modèles ». Car dans de nombreux pays du continent, les jeunes sont résignés et défaitistes. La jeune femme explique « Nous avons besoin de voir et d’entendre des histoires de personnes de notre génération qui se battent chaque jour pour dessiner l’Afrique de leurs rêves. Nous avons besoin de comprendre que tout est possible ».