A l’issu de la première conférence Sénégal-France sur l’enseignement supérieur, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mary Teuw Niane, vient d’annoncer d’importantes résolutions.
Au total, dix clés qui portent sur plusieurs thèmes ont été validées, afin de promouvoir le partenariat entre le Sénégal et la France.
« Nous avons, après deux jours d’échanges, abouti à dix clés pour le partenariat Sénégal-France pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation », s’est-il prononcé à l’occasion de la cérémonie de clôture des travaux.
Pour ce partenariat entre Paris et Dakar, les dix clés « tournent autour des thèmes qui portent sur le gouvernement des institutions d’enseignement supérieur, sur la professionnalisation, entrepreneuriat, la recherche, l’innovation, la création d’incubateurs et d’entreprises ».
Une coopération à travers le numérique prévue
Dans son discours, le ministre Mary Teuw Niane a annoncé une « coopération à travers le numérique pour construire des formations et les projeter au-delà des deux pays, en Afrique et à travers le monde ».
En outre, le ministre invite à prendre en compte, dans le cadre de ce partenariat, « les questions de reconnaissance des acquis de l’expérience, mais aussi celles de mobilité qu’elles soient pour les étudiants, le personnel d’enseignement et de recherche ainsi que pour le personnel administratif, technique et de service ».
Interrogé par Afrikmag, Samba Fall, un étudiant en 2e année de droit voit la mobilité des étudiants comme un sacerdoce. « Je suis un peu soulagé parce que cela nous permettra, plus tard, de nous spécialiser dans les domaines en phase avec le marché du travail. Surtout qu’au Sénégal on n’emploie que ceux qui ont un diplôme européen ou américain ».
Un cadre de suivi d’évaluation nécessaire
Pour mobiliser des fonds en synergie et créer un cadre de suivi d’évaluation des décisions qui ressortent de cette première conférence, le ministre rappelle l’engagement des présidents du Sénégal et de la France en octobre dernier.
Pour sa part, Laurent Perez Vidal, conseiller en coopération et relation culturelles de l’ambassade de France, pense que « c’est une réussite parce que bien évidemment, il y’a eu des ateliers qui ont permis de dégager dix clés pour l’avenir de la coopération 2018-2022″.
Il ajoute alors que « la coopération entre l’établissement sénégalais et français est fertile et riche. Pour autant, il faut requestionner une coopération qui est ancienne pour la reconsidérer afin qu’elle puisse se projeter vers l’avenir ».
Crédit Photo: Senenews Badji