Le président sortant, John Mahama a des ennuis judiciaires. Lui qui pensait se reposer après la passation de service avec l’opposant Nana Akufo Addo.
En effet, le président Mahama a été assigné en justice par le New Patriotic Party (NPP) pour deux nominations tardives. Les nominations sont jugées tardives car intervenues à deux semaines de la passation du pouvoir.
Il s’agit des nominations, du président de la Commission des droits de l’homme et de la justice administrative (CHRAJ) et de la directrice de la Commission nationale de l’éducation civique (NCCE).
Cette pratique est dénoncée par le nouveau parti, le NPP, qui a intenté contre John Mahama un procès. Le but, c’est de l’empêcher de procéder à d’autres nominations durant les 16 derniers jours qui lui restent à la présidence ghanéenne.
Mardi dernier, les personnalités qui étaient nommées ont prêté serment à Accra. Il s’agit de Joseph Whittal au poste de président de la CHRAJ et Mme Joséphine Nkrumah comme la directrice de la CNCE. Le poste du président de la CHRAJ était vacant depuis un an, après le limogeage de son ex directrice, Lauretta Lamptey pour des allégations de corruption.
Dans un entretien avec la radio Joy Fm, l’avocat Philip Addison qui a déposé la requête a expliqué que, conformément à la loi, le Président sortant peut procéder à des nominations jusqu’au 06 janvier 2017 à minuit mais le bon sens recommande qu’il s’abstienne des nominations qui lieront les mains du Président élu.
L’avocat du NPP soutient que, la nomination a été faite dans le but de couvrir le régime sortant de certaines affaires embarrassantes.
Yao Junior L