Mardi dernier, la Cour suprême des États-Unis en majorité conservatrice, a rejeté le recours déposé par les alliés républicains de Donald Trump. L’on se souvient que ces derniers avaient contesté la légalité des votes par correspondance en Pennsylvanie lors de la présidentielle du 3 novembre.
La Cour suprême des États-Unis a infligé un cinglant revers à Donald Trump, en refusant de se saisir d’un recours formulé par ses alliés pour bloquer la certification des résultats de l’élection présidentielle dans l’État de Pennsylvanie.
Les trois magistrats nommés par Donald Trump sur neuf, n’ont pas motivé cette décision et aucun des membres n’a pas indiqué le moindre désaccord.
Pour sa part, Donald Trump refuse toujours d’accepter sa défaite face au démocrate Joe Biden. Le républicain battu à la dernière présidentielle se présente comme victime de « fraudes massives » sans présenter de preuves convaincantes. Ce qui a conduit au rejet par la Cour suprême de cet Etat-clé.
Après son rejet par la Cour suprême de cet État-clé, les plaignants s’étaient tournés en urgence vers la Cour suprême des États-Unis pour lui demander de geler toutes les opérations électorales le temps qu’ils développent leur argumentaire.
En servant aux alliés de Trump une fin de non recevoir, les neuf sages de la Cour mettent ainsi un terme à cette procédure et ils ont indiqué qu’ils n’ont pas l’intention de se mêler des litiges post-électoraux.
Donald Trump espérait pourtant que la haute cour, qu’il a profondément remaniée, interviendrait en sa faveur. Dès le lendemain du scrutin, il disait vouloir la saisir. Malheureusement les choses ne sont pas passées comme il l’espérait.
Pour rappel, en 2000, la haute juridiction avait interrompu un recomptage des suffrages en Floride, où George W. Bush ne disposait que de 537 voix d’avance sur le démocrate Al Gore, ce qui avait permis au républicain de remporter l’élection.
L’État du Texas, dirigé par les républicains, a introduit mardi un autre recours devant la plus haute juridiction du pays pour demander l’invalidation des résultats dans quatre États-clés mais, selon les experts, il n’a pas de chances d’aboutir.
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