En 2016 il y a eu « Revenge porn », en 2017 c’est « République du piment » qui fait le buzz au Cameroun
Il y a de cela un an exactement, que Nathalie Koah publiait un ouvrage assez polémique intitulé « Revenge p*rn ». L’ex de Samuel Eto’o a profité de ce support pour raconter son histoire avec l’international camerounais. Le livre avait été malheureusement interdit quelques heures avant sa sortie. Mais il avait été immédiatement mis gratuitement en ligne. Et les lecteurs curieux ont pu découvrir, dans ce livre lourd de plus de 200 pages, des récits croustillants sur les multiples facettes de sa liaison avec Eto’o.
Même s’il n’avait pas été vendu, il a été présenté par les internautes comme le livre de l’année au Cameroun. Dans la même foulée, un an après, les Camerounais découvrent un autre ouvrage qui leur rappelle le « Revenge porn » de Nathalie Koah, du moins dans la forme. Avec une couverture intrigante, dominée par une couleur noire de nuit, ajoutée d’une ampoule rouge qui rappelle le monde obscur au Cameroun, et un peu ailleurs en Afrique noire. L’escarpin de couleur rouge posée sur « République » ne cesse d’intriguer aussi.
« République du piment », chroniques épicées d’une société qui se cherche, est l’ouvrage du bloggeur camerounais Félix MBETBO, publié aux Editions du Muntu, un jeune éditeur basé en France et qui souhaite révolutionner le marché de l’édition en Afrique. Dans cet ouvrage, il étudie les contours du « piment », devenu un concept, un mot clé, un mot de passe, partout au Cameroun. Que ce soit dans le domaine de l’art, de la politique et même de l’économie.
Pour découvrir de manière profonde ce que les Camerounais désignent par le mot « piment », l’auteur est passé par l’analyse des musiques populaires, il a passé en revue les faits sociaux, et essayé de mettre en lumière quelques comportements de la jeunesse actuelle qui semble miser plus sur la mise en valeur du corps que de l’esprit.
Pour promouvoir l’ouvrage, un groupe Facebook a été ouvert au nom de « république du piment (le livre) ».
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