Emmanuel Macron invite une marocaine à retourner dans son pays
Alors qu’il était venu pour l’inauguration de la 33e campagne hivernale de distribution des Restos du cœur à Paris, mardi 21 novembre, Emmanuel Macron a eu un échange avec une Marocaine qui a été filmé par les caméras des télévisions. Il s’agit d’un échange qui n’a duré que quelques minutes. Grâce aux caméras qui ont filmé la scène.
Le mardi 21 novembre, Emmanuel Macron s’est rendu à l’inauguration de la 33e campagne hivernale de distribution des Restos du cœur qui s’est déroulé dans la capitale française. Il s’est fait interpeller à sa sortie du centre par des habitants du quartier.
Au travers de la conversation, une femme marocaine indique qu’elle est arrivée en France il y a plusieurs années grâce à un visa de commerce. Elle y réside pour aider ses parents malades, également résidents en France.
Défendant sa politique du droit d’asile, le président français a lancé dans la foule « La France est un pays généreux, mais elle ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Puis interpellé par une marocaine qui lui demandait l’asile en France, le mari de Brigitte Macron lui a répondu que « La France ne pouvait pas accueillir tous les gens qui viennent sur des visas de commerce ou d’étudiant, et qui restent après ». « Je ne peux pas vous mentir. Donc après, il faut retourner dans son pays. Je vous le dis franchement », a laissé entendre Emmanuel Macron.
« Après, on aide les gens quand ils sont malades. Mais je ne peux pas donner des papiers à tous les gens qui n’en ont pas. Sinon comment je fais après, avec les gens qui sont déjà là, et qui n’arrivent pas à trouver un travail », a également expliqué Emmanuel Macron.
« Il faut protéger les gens très faibles qui sont en insécurité chez eux, mais si vous n’êtes pas en danger dans votre pays, il faut retourner dans votre pays. Au Maroc, vous n’êtes pas en danger », a répété le chef de l’Etat à cette femme, qui expliquait que ses parents, résidant en France, étaient malades. « Vous pouvez venir les visiter régulièrement si vous voulez. S’ils sont là, on les soigne. C’est ça le droit en France. C’est déjà très généreux, vous imaginez », a ajouté le président.